« 63 kilos tout en os, 93 kilos tout en gras, 85 kilos tout en muscles » : petite leçon de storytelling avec Brieuc le Dantec

Avez-vous remarqué que notre directeur et fondateur Erwan Bagot a pris de la masse ces derniers temps ? C’est grâce à sa corde à sauter et à un super youtubeur, un certain Brieuc le Dantec… D’ailleurs, plongeons-nous un peu dans son univers. Et si ce créateur de contenus nous enseignait un peu plus que des exercices de muscu ? On a là une belle petite leçon de storytelling et c’est le sujet de notre dernier épisode d’Erwan En Parle.

Encore un influenceur sport ?

Le sport et le fitness, en influence, c’est quand même un secteur ultra bouché avec des énormes acteurs très « in shape » si vous voyez ce qu’on veut dire, et pourtant le petit Brieuc déboule de nulle part et arrive à se faire une place. Alors, comment ?

Un storytelling qui embarque

D’abord il y a le storytelling de départ : 63 kilos tout en os / 93 kilos tout en gras / 85 kilos tout en muscles. En gros : j’étais faible et j’ai réussi à devenir fort. Et je vais vous apprendre à passer de l’un à l’autre. Ça touche une audience ultra large, parce qu’il y a plus de gens qui sont nuls en sport que de gens qui sont déjà très bons et qui ont juste envie de progresser un peu plus.

Ensuite, il y a la méthode : un contenu, une brique. C’est-à-dire que chaque épisode nous apprend à faire une figure en partant de zéro. Donc là, on a un mec qui nous explique qu’on va arriver à faire le drapeau, même si on part de très loin. En faisant cela, Brieuc le Dantec se démarque parce qu’il rend l’exercice non seulement envisageable mais même presque accessible, en nous montrant un chemin et ça, c’est ultra inspirant.

Troisième chose, Brieux le Dantec a une patte. C’est un vrai « créateur » de contenu au sens qu’on aimerait voir plus souvent. Tout d’abord, il s’appuie sur sa voix, qui est incroyable, très agréable à écouter. Il postsynchronise tous ses textes et c’est cette astuce qui donne vraiment de la puissance au propos. Ensuite, c’est un super copywriter, avec un vrai ton, un peu espiègle, presque pince sans rire. Enfin, il y a la fluidité du montage qui est très dynamique et qui donne à voir à chaque fois la progression. Il découpe à chaque fois les exercices vraiment du point de départ « aucun muscle » jusqu’au point d’arrivée où l’on est devenu un tueur. Tout au long du montage, il y a des petits tricks visuels, des gimmicks de magicien qui font toujours plaisir.

Des choix forts qui fonctionnent

Si vous ne deviez retenir qu’un seul truc de lui, c’est que ça paie de faire des choix forts de narration, de forme, de techniques et que ces choix doivent être arbitrés autour du WHY de votre marque. Ça fait très Simon Sinek mais c’est ce qui fonctionne ici très bien chez Brieuc le Dantec et c’est ce qui donnera de la cohérence et de la force à vos programmes. C’est ça qui va créer de l’affection entre votre audience et votre marque.